vendredi 28 novembre 2008

Du 15 au 17 octobre

Après une bonne nuit de sommeil, une bonne douche pour nous rafraîchir et un bon petit déjeuner pour nous donner toutes les forces nécessaires, nous suivons Nathalie qui nous emmène dans le parc d'Ibirapuera, copie parfaite d'un central parc mais version tropicale. Là , nous rencontrons, jogueurs, cyclistes, adeptes du rolleur, skates et autres drôles d'engins de divertissement. La végétation est dense, les arbres variés, et de drôles d'espèces fouinent le sol à la recherche de l'un ou l'autre appâts. La température est de +-25 degrés et c'est à se demander parfois comment dans un air aussi asphyxié, il n'y a pas plus de services de réanimation. Après une belle ballade, nous rejoignons les grands axes et nous nous laissons porter par notre curiosité, rien de tel pour se familiariser avec l'inconnu. Au soir, petit resto japonais! Au rendez-vous, sushis, sashimis, makis et autres préparations s'entremêlent, faisant le bonheur de nos papilles. De retour à la casa de Nico et de Nathalie, nos jambes tels des automates, nous enjoignent à rejoindre la douceur d'une couette et le repos bien mérité. Au lendemain, Barbara et moi décidons de nous balader du côté du centre piétonnier de la ville. De nombreux immeubles chatouillant le ciel de leur héliport se partagent l'espace urbain de Sao Paulo avec de plus petites bâtisses serrées dans les rues abruptes du quartier des places de la République et de Anhangabau. Au détour de nos pas, cette place nous réserve une surprise de taille: une cage contenant des "humanoïdes" hululant des sons angoissant, se tient au centre de la place. Première réaction: quel est ce reliquat de temps coupables où les colons jetaient leurs "découvertes" en pâture au voyeurisme sinistre de parfaits occidentaux? Seconde réaction: Quel génie que d'oser questionner notre position de spectateur participant à une soi disant découverte d'une nouvelle race ou espèce d'humains. Point de réponse de la part des gardiens qui conservent un oeil attentif sur la cage et surtout sur les spectateurs. Le spectacle n'est pas toujours où l'on pense... Ces acteurs nous poussent en tout cas à emporter nos questions et à les mettre en débat avec qui voudra bien les partager. Si la démarche vous interpelle, vous pourrez trouver des traces de ces "squames" sur google.

Barbara et Gil






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