vendredi 28 novembre 2008

Nos premiers pas... 13 0ctobre 08

Après quelques douze heures de vol, nous apercevons de nos yeux fatigués et encore humides, en contre bas, les fines lumières dessinant les dédales de ruelles et les taules de toits formant ce qui est communément appelé ici les favélas. Ces collines entourent le plateau de Sao Paulo qui est ainsi vulnérable aux caprices de la météo. Heureusement, le soleil fait vite son apparition à travers les hublots, réchauffant notre coeur et notre bonne humeur. L'atterrissage est doux et nous posons nos premiers pas sur le sol brésilien. Après 1h45 de file, de formalités, de légère angoisse quant à la réception de notre paquetage, nous voilà enfin prêts à affronter cette grande et inconnue fourmilière. Sao Paulo est une ville de plus de 20 million d'habitants, de 6 million de voitures, d'une centaine d'hélicoptères faisant office de taxi pour les businnes men, le tout réparti sur un territoire d'à peine 1600 km carré (en sachant que la Belgique fait à peu près 32000 km carré, ça vous laisse de quoi imaginer la densité), autant dire que ça grouille de partout et que le silence est un luxe que même les plus riches ne semblent pouvoir s'offrir. Heureusement, dans toute cette cacophonie, dès notre arrivée, nous sommes chaleureusement pris en charge par Nathalie Joiris (artiste belge pour ceux que ça intéresse dont on peut notamment voir quelques unes des créations au parc de la Woluwe ou encore sur le rond point de la rue de mai à Woluwé Saint Pierre www.nathaliejoiris.net) qui aura avec Nico, la gentillesse de nous offrir un logement cocoun dans le quartier " Barra Funda" (centre ouest). Au niveau urbanistique, les nombreux immeubles tentent de rattraper les cieux et l'architecture est fortement inégale (construction de fortune en carton, petite maison, villas, immeubles moyen, gratte-ciel) aucun style propre ne pouvant s'y dégager (mélange de vestiges coloniaux, d'art déco, de bulding type HLM), bref en tant que bon belge je qualifierais tout ça de vaste "melting pot" éclectique. L'air quant à lui est fortement pollué malgré la présence discrète de certains parcs "poumons" qui outre la quiétude qu'ils proposent, ont également la lourde tâche de ré oxygéner toute la ville. La population quant à elle, n'est physiquement pas différente de celle que l'on trouve en Europe si ce n'est que l'obésité est bien plus présente (parfait on se fond dans la masse, euh?). Côté langue, on entend de nouvelles sonorités (Gil se disant Giou, à croire qu'ils ont fait instinctivement un mélange entre gil et gilou, malin ces brésiliens) et l'espoir ne désemplit pas de pouvoir, au terme de notre périple, échanger plus qu'une conversation basique en portugais. Tous ces nouveaux stimuli nous émerveillent, et c'est la tête pleine de ces nouvelles richesses que nous nous endormons le premier soir en pensant à toutes ces belles rencontrent qui nous attendent...

Gil et Barbara

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire