dimanche 30 novembre 2008

Petits metiers

Il existe dans les villes que nous avons traversees jusqu'a present; toutes sans exception, de petits metiers qui nous apparaissent tres pittoresques.

nous pourrions les appeller ''metiers de la debrouille'' et il faut bien dire que parfois leur logique nous echappe quelque peu.

Ainsi, nous croisons souvent :

- des cireurs de chaussures, qui se placent au pied de grands fauteuils, au carrefour de grosses avenues et guettent le mocassin quelle que soit la temperature exterieure.
- des ''empaqueteurs de provision'', qui se placent au bout des caisses et ont tout pouvoir sur la facon de ranger vos commissions. Ne vous avisez pas de melanger dans le meme sac- double d'un autre sac- votre shampoing et le paquet de noix de caju pour l'apero!
- des hommes-sandwiches, qui n'ont pas encore attire l'attention du prefet local a l'instar de leurs confreres londoniens...
- des ''passeurs de tourniquet'', metier carrement disparu ou inconnu dans nos regions, les passeurs de tourniquet se postent derriere le chauffeur de bus ou a l'entree des quais portuaires et ils actionnent le tourniquet chaque fois qu'une personne a presente son ticket au responsable de l'obliteration.
- des ''laveurs de bouteilles'' au supermarche, toujours la pour veiller pour que les bouteilles en tout genre soient clinquantes et allechantes pour le consommateur.
- des ''dirigeurs de creno''. Que vous soyez d'excellents conducteurs ou des patates roulantes, ces personnes vous guideront dans tous vos crenos. En echange de quelques reals, elles se chargent en outre de garder un oeil sur votre vehicule en votre absence.

Nous rencontrons aussi, de facon generale beaucoup de vendeurs de rue, ils nous proposent des ''coco gelado'' (noix de coco, dont on boit le jus rafraichissant), des confiseries, des gateaux faits maison, des glaces ou des fritures en tout genre.

Une forme de solidarite semble s'organiser autour de ces ''petits metiers'' car ils semblent amarres a la vie quotidienne de tous les bresiliens. Du simple passant au riche bonhomme tout le monde est susceptible de s'arreter pour acheter une part de cake aux ananas a 2 rls.

Par ailleurs, les filets sociaux n'existent pas au bresil, ceci motive peut-etre l'emergence de differents metiers de survie ou de ''debrouille''.

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